STRUCTURE D'UNE FICHE      
Nombre de syllabes par
          phrases du texte
Ambitus
Forme musicale
Valeurs rythmiques
Rythmes par temps
Partition
faisant apparaître
la structure rythmique
par phrases du texte


Modes à tierce majeure sur fa [tonique]
Modes à tierce mineure sur [tonique]
Cadences mélodiques des phrases
Localisation
Témoin [si connu]
Date de collecte
Genre, fonction
Échelle sur portée
Mode
Note finale du transcripteur

Origine de la notation [code]
Identité du transcripteur
Référence au Répertoire Coirault*
  Texte
de la chanson

[+ traduction éventuelle]
Notes, remarques éventuelles         

Ceci est le modèle qui est employé pour les fiches de la base de données. Il est inspiré du modèle de fiche employé en Hongrie, avec quelques petits aménagements ou ajouts. Ainsi, les éléments rythmiques dans l'apparat critique de gauche. De même pour la fondamentale qui est fa et non sol comme en Hongrie.

De plus, les modes à tierce mineure sont transcrits une tierce mineure plus bas, càd sur la tonique , les avantages de ces deux choix étant expliqués dans l'article sur « Les structures rythmiques et mélodiques des enfantines » (Conférence de Tournai).

Ce type de classement, comme tout classement scientifique, est destiné à faciliter la comparaison des chants d'un corpus de manière à faire apparaître plus aisément ressemblances et différences entre les mélodies.

Lecture de la partition : la découpe des phrases est déterminée par les phrases du texte ; le français et aussi le wallon plaçant l'accent à la fin des mots (sauf e final) engendrent des débuts de phrases musicales de type anacrousique càd commençant sur la partie faible de la mesure. Il y a donc ici un chevauchement des mesures entre les phrases puisque la découpe suit le texte : les mesures se continuant à la phrase en-dessous sont indiquées incomplètes par l'absence de la barre de mesure [= chanter selon les valeurs notées]. De même, la valeur du temps de base (noire, noire pointée, …) n'est pas indiquée, chacun pouvant la déduire de la notation, mais seulement le nombre par mesure (2 ou 3 généralement). Pour montrer l'importance de l'incidence du texte (phraséologie, accents, …) sur la syntaxe musicale (métrique, phraséologie, cadences, …), voir La prosodie dans les chants traditionnels.

À cette fin, chaque « entrée » de l'apparat critique permet un classement différent. Ainsi, on peut organiser les fiches en optant pour leur localisation, ou leur mode, etc. On peut faire intervenir aussi deux ou plusieurs entrées par exemple en classant les mélodies par région et, pour chacune, par mode. Ou suivant toute autre combinaison d'éléments.

Exemple de fiche : Voici le mois de mai.

(*) Progressivement, la révision des fiches incluera la référence aux chansons-types du Répertoire Coirault (voir Sources). Ce répertoire permet un repérage rapide des chansons appartenant au même « type » (mêmes thème littéraire et coupe avant tout. Idem pour le catalogue antérieur de Conrad Laforte (voir Sources). Exemple : Quand Djean Renaud.